Plantes et pollution : comment reconnaître un jardin pollué ?

Tout d’abord, il faut savoir que le sol, l’eau et l’air peuvent être touchés par la pollution.
La circulation est une part importante de la pollution du sol avec tous les moyens de locomotion, notamment par les métaux mais aussi par les hydrocarbures. L’eau, elle, est principalement polluée par les nitrates et les restes de pesticides qui eux, peuvent d’ailleurs s’infiltrer dans notre eau potable. Il est donc indispensable, à cette heure, d’agir en faveur de notre planète et de notre bien.
Quand l’atmosphère est polluée, cela reste invisible et inodore, il est donc nécessaire de lui accorder encore plus d’attention.

Vous pouvez observer vos plantes pour vérifier si votre jardin est pollué ou non.
Si celles-ci jaunissent, et meurent par la suite, vous pouvez vous poser la question. Il est probable qu’il y ait des particules bouchant les pores des feuilles qui finiraient par les asphyxier. A contrario, si vous remarquez du lichen, que ce soit sur les branches d’arbres, les pierres ou autres, sa présence est le signe d’un air plutôt sain.

Il existe une plante, nommée Noccaea caerulescens, plus communément appelée « le tabouret bleu », qui est très tolérante aux métaux puisqu’elle survit sur des sols qui en sont extrêmement riches. Grâce à cela, elle peut se développer à des endroits où d’autres ne peuvent pas, et ainsi être utilisée comme une solution pour les sites pollués. Le processus est tel que les substances toxiques vont circuler dans leurs racines et sont stockées dans leurs feuilles, qui elles, vont être séchées et transformées dans le but de les utiliser à des fins médicales.

Dans un jardin citadin, vous pouvez planter le fusain du Japon, le photinia… Pour un jardin fleuri, vous pouvez utiliser du lilas, du genêt, du tamaris… Il en existe énormément. Vous allez pouvoir trouver tout ce qui est possible de planter dans le Guide Truffaut jardin éco-responsable. Il va vous apprendre les bonnes méthodes pour jardiner au naturel.